AVC pédiatrique

L’accident Vasculaire cérébral chez l’enfant : ça existe aussi !

Qu’est-ce que l’AVC ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC), également souvent encore appelé « attaque », survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), dans moins de 15% des cas.

AVC ischémique (85% des cas)

L’artère est bouchée par :
 une plaque riche en cholestérol (athérosclérose), on parle de thrombose cérébrale,
 un caillot de sang, venu obstruer l’artère, il s’agit alors d’une embolie cérébrale.

AVC hémorragique (15% des cas, dont Maël)

Il s’agit de la rupture d’un vaisseau sanguin intracrânien qui provoque alors un ou des saignements dans le cerveau. La plupart du temps, elles sont causées par des malformations.


L’AVC PÉDIATRIQUE : 1ÈRE CAUSE DE HANDICAP ACQUIS DE L’ENFANT

AVC de l’enfant

L’AVC ou attaque cérébrale est principalement connue chez les adultes. Cependant, près de 500 à 1000 enfants en bonne santé sont victimes d’un AVC chaque année en France.

Pour l’enfant l’AVC survient à 2 stades :


stade périnatal l’AVC fœtal (avant la naissance) et l’AVC néonatal (jusqu’au 28e jour)
stade de l’enfance du 29e jour de vie à 16 ans

Le délai diagnostique moyen reste encore trop long car il est supérieur à 24 heures dans la plupart des cas,

alerte le docteur Maryline Carneiro, neuropédiatre à l’Hôpital Femme Mère Enfant-HCL.

« C’est en partie lié à une méconnaissance de la pathologie chez l’enfant de la part des parents mais également des soignants ».

Les séquelles à long terme restent importantes

Les équipes médicales s’intéressent à l’AVC de l’enfant depuis une vingtaine d’années. La pathologie commence à être mieux connue, ce qui a permis une diminution régulière de la mortalité par cause cérébro-vasculaire chez l’enfant, ainsi qu’un abaissement du risque de récidive après un premier accident.

Les séquelles (motrices, épileptiques, cognitives…) restent fréquentes et touchent 70% des enfants ayant été victimes d’un AVC.

Une prise en charge en constante évolution

La lésion survenant sur le cerveau en cours de maturation du jeune enfant, beaucoup de conséquences pourront n’apparaitre que plusieurs années après l’accident, lorsque les fonctions cérébrales seront arrivées à maturation et que les sollicitations environnementales (notamment scolaires) auront augmenté.

L’élaboration du projet thérapeutique personnalisé, la rééducation pluridisciplinaire, l’orientation vers des filières adaptées et l’information doivent donc être rediscutées régulièrement entre la famille, les équipes de soins, le secteur éducatif, tout en considérant le contexte de vie.

Les signes de l’Avc / comment réagir

Une déformation de la bouche

Ex : lorsque la personne sourit le sourire n’est pas symétrique

Une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe

Ex : lorsqu’on demande à la personnes de lever les deux bras devant elle, l’un des bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe

Des troubles de la parole

Ex : lorsqu’on demande à la personnes de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou à comprendre

D’autres signes d’apparition brutale et inexpliquée doivent aussi alerter :

troubles de l’équilibre
maux de tête intenses
baisse de vision : perte de la vue d’un œil ou vision double

AVC, agir vite c’est important

En cas de signe, ne pas hésiter à consulter.
Être vigilant et prévenir l’AVC est donc une priorité.
Si l’enfant présente une faiblesse d’un côté du corps, des difficultés d’élocution, des maux de tête aigus, des convulsions ou encore des difficultés à rester éveillé,

Il faut immédiatement appeler le 15

afin d’être orienté vers le centre pédiatrique adapté le plus proche.

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